Abstract:
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Ce projet s’inscrit dans le cadre des projets Ateliers Transfert Innovation (ATI). Il résulte de la
collaboration de l’EEIGM représentée par Madame Veys-Renaux et de l’entreprise PROTECH -
OXYPLAST représentée par Monsieur Vanhoutte. Le projet a été délimité suivant 2 axes : le premier
portant sur l’expertise de plusieurs échantillons ayant subi différentes conditions de
cuisson – dégazage avant cuisson ou non, cuisson à 160°C ou 180°C et différentes peintures
(Oxyplast standard et Oxyplast dégazante) – pour le revêtement en peinture poudre sur acier
galvanisé. Le deuxième axe portant sur le démarchage d’entreprises dans un cadre local,
puis national d’entreprises qui pourraient être intéressées par ce type de revêtement pour leur
activité.
Ce projet fait suite à l’acquisition antérieure de connaissances sur la problématique
du bullage dans le cadre d’autres projets ATI. La première phase a porté
sur une recherche bibliographique concernant les différents procédés utilisés dans le
traitement de l’acier pour pouvoir supporter une couche de peinture poudre, dans ce cas la
galvanisation. Aussi une synthèse des travaux précédents a été effectuée.
L’analyse par microscopie optique et par microscope électronique à balayage ont été
sélectionnées comme techniques de caractérisation efficaces pour localiser et analyser des défauts
dans les échantillons.
Cette analyse permet d’apporter comme conclusion que les défauts de type bulle dans la peinture
sont présents dans tous les échantillons. Cependant ces défauts sont exceptionnels et
n’impactent pas le rendu visuel pour les échantillons composés de la couche de peinture Oxyplast
dégazante. De plus, si on s’intéresse à l’échelle microscopique, la composition de la peinture
Oxyplast dégazante est telle qu’elle rend impossible la formation de grosses bulles à sa surface du
fait de la morphologie de la peinture composée de petites charges, majoritairement de sulfate de
baryum, qui laissent la possibilité aux grosses bulles de s’échapper vers l’atmosphère ambiant lors
de la cuisson. Ces grosses bulles sont néfastes du point de vue esthétique ainsi que du point de
vue protection contre la corrosion de la pièce car elles permettent un contact direct avec l’air.
Une autre conclusion, celle-ci plus utile d’un aspect économique, concerne la taille
des différentes couches composant les échantillons. On observe pour un rendu comparable une
taille moyenne d’épaisseur de peinture Oxyplast dégazante de moins de 60 µm contre environ 70 µm
pour les échantillons possédant une couche de peinture Oxyplast standard. On observe
aussi une température de cuisson de 160°C contre 180°C ce qui représente également un gain
énergétique important à la taille d’une chaine de production. Pour approfondir cette
étude, il aurait été appréciable de pouvoir analyser un nombre plus élevé d’échantillons pour
pouvoir généraliser ces conclusions sur l’ensemble de la production Oxyplast, car elles portent
uniquement sur l’étude de 4 échantillons. Le bon équipement de sécurité de l’école pour
des visites industrielles serait aussi appréciable. |