Forage consecuences of the continued reduction of stocking rate in subalpine grasslands: the case of Festuca eskia grasslands

Abstract

From the mid-20th Century abandonment of rangelands is the biggest threat in the European high mountain. Although this grassland has been used as means of grazing for many centuries, there are no natural communities in stricto sensu; communities are semi natural with a good stability. The value of this grassland is exceptional (biodiversity reservoirs, chipper production with good nutritional qualities, protective from erosion, suitable for amenities, etc.). However, such values can only be maintained by keeping the farming activity. In this work we present continuous measurements during five years of the effect of Festuca eskia in grasslands from the Aigüestortes National Park in the Spanish Pyrenees, where the seasonal stocking rate was decreasing (from 0.72 to 0.18 LU·ha-1·year-1). Results show an increase in species richness (S, 13.4 vs. 18.2), biodiversity index (Shannon, 1.99 vs. 2.13) and non-legume forbs (7.1 vs. 11.4) when stocking rate was diminishing. Forage quality (measured through the pastoral value method, the content in crude protein, fat and phosphorus in the dry matter production) diminished in the same period.

Depuis le milieu du siècle dernier, l’abandon de l’activité pastorale est l’une des principales mena - ces dans les zones de haute montagne de l’Europe. Depuis des siècles, ces communautés végétales ont été utilisées par le bétail et, bien qu’elles soient semi naturelles, elles sont assez stables quant à leur diversité, leur qualité fourragère et leur production, ce qui leur confère une valeur exceptionnelle. Cependant, cette valeur ne peut être conservée (étant donné son caractère semi naturel) que si l’utilisation et la gestion pastorale sont maintenues. Ce travail montre l’effet, sur une période d’échantillonnage de cinq ans, de la diminution de la charge en bétail estivale (de -0,72 à -0,18 UBG·ha-1·an-1) sur différentes caractéristiques du système. Les résultats montrent une augmentation de la richesse spécifique (S, 13,4 vs. 18,2), de l’index de Shannon (1,99 vs. 2,13) et de la diversité des espèces (7,1 vs. 11,4). Simultanément, la qualité fourragère (mesurée selon la méthode de la valeur pastorale, ainsi que par l’analyse des teneurs en matière azotée totale, en graisses et en phosphore dans la matière sèche) diminue pour la même période.