Carrières antiques méditerranéennes : élaboration d’une recherche : Le cas de Nîmes

Abstract

Commencées vers la fin du XIXe s., les recherches archéologiques sur les carrières concernent d’abord les exploitations impériales de marbre. Vers 1975, le thème prend un nouvel essor avec l’intervention des disciplines connexes. Plusieurs prospections des affleurements et fouilles de carrières sont alors entreprises dans la région de Nîmes. À partir de 1978, une étude est engagée sur les carrières de calcaire fin du Bois des Lens, et elle durera plus de deux décennies. Elle permet d’élaborer et d’actualiser les problématiques, et de tester sur le terrain les méthodologies spécifiques à chaque type d’exploitation. Les fouilles sont centrées sur les habitats de carriers pour dater précisément les fronts et les sols de carrière. Une typologie chronologique des techniques d’extraction est ainsi mise au point, puis testée en Gaule du sud, notamment en bordure méditerranéenne, et mise à disposition des archéologues. Après 2000, un recul général des fouilles programmées en carrière s’amorce au profit des opérations de sauvetage dont l’engagement est nécessaire mais les résultats aléatoires. La connaissance des techniques a progressé mais celle des carriers antiques n’a été qu’effleurée. Le thème des carrières étant loin d’être épuisé, la relance des programmes d’études archéologiques de terrain est actuellement indispensable.

La investigación arqueológica sobre las canteras, iniciada a finales del siglo xix, se centró en un principio en las explotaciones imperiales de mármol. Hacia 1975 esta línea de investigación vuelve a tomar importancia con la intervención de varias disciplinas. Es en este momento que, en la zona de Nimes, tienen lugar varias prospecciones de los afloramientos y excavaciones arqueológicas en las canteras. En 1978 empieza un estudio sobre las canteras de rocas calizas del Bois des Lens que se prolongará durante más de dos décadas y permitirá la reactualización de las problemáticas y poner a prueba metodologías específicas adaptadas a cada tipo de explotación. Las excavaciones se centraron en los hábitats de los canteros para obtener una cronología precisa de los frentes y superficies de cantera. Ello permitió obtener una tipología secuencial de las técnicas de extracción, confirmada en otros lugares del sur de la Galia, especialmente en su costa mediterránea, y puesta a disposición de la comunidad científica. A partir del año 2000 nos enfrentamos a una significativa reducción del número de excavaciones programadas en canteras en beneficio de las operaciones de urgencia, necesarias pero cuyos resultados resultan inconexos. Así, si bien el conocimiento de las técnicas ha avanzado significativamente, poco sabemos aún de los canteros. El estudio de las canteras sigue lejos de haber concluido y la reactivación de programas de investigación arqueológicos sobre el terreno es, a día de hoy, indispensable